Workshop 3W de William Lambelet

Dimanche 9 mars 2025, comme une promesse faite aux participants du workshop « 3W de William Lambelet », une immersion dans le photojournalisme, je commence la rédaction de cet article. Des questions se bousculent : comment retranscrire cette semaine de formation en gardant une part importante de mystère pour les futurs participants ? Comment organiser cet article pour vous embarquer avec moi ?

Mais avant, s’il y a bien une chose que j’ai comprise lors de ce workshop, qui va bien au-delà de la technique, c’est qu’il faut oser, sortir de sa zone de confort et surtout ne pas toujours écouter sa petite voix intérieure, souvent bien trop rationnelle. Passer à la vitesse supérieure en vivant chaque moment, en assumant de les photographier avec son regard tellement personnel et en vivant simplement l’instant qui se déroule devant moi.

Vous m’excuserez d’avance pour la qualité des photos de l’ambiance du workshop, elles sont issues des smartphones des uns et des autres. Ces photos n’étaient pas destinées à un article, mais elles permettent de l’illustrer.

Et pourquoi ne pas commencer cet article par la fin, ce vendredi 29 mars 2024 à 16h, au départ de la gare de Montpellier ? Le train démarre, les paysages défilent, les écouteurs dans les oreilles, je pense à William, aux autres participants : Arthur, Elsa, Pascal, Emelyn, Nicolas, Hanan, Sylvie et Tom. Je m’empresse de relire mes notes, de les retranscrire et de les compléter, comme pour ne rien oublier de cette expérience tellement inspirante.

Vendredi 15h30, THE END, c’est vraiment la fin sur le quai, nous arrivons à la gare Montpellier sud avec Arthur, un photographe aussi drôle qu’attentionné, passionné de street photo, et particulièrement des chiens et des personnes aux regards expressifs, qu’il retranscrit dans ses albums encore confidentiels ! Nous parlons du workshop, encore un peu sonnés, puis des choses que nous allons faire évoluer.

12h, bientôt la fin, l’heure du départ approche, les sacs s’entassent devant l’entrée du Airbnb. J’ai l’impression que le temps est passé beaucoup trop vite. Nous nous retrouvons dans la rue, les « au revoir » ou les « à bientôt » se font de manière expressive pour certains et plus contenue pour d’autres, comme moi. Je pense à tous, au sentiment d’avoir partagé cinq journées tellement riches en apprentissage du photojournalisme, en défis personnels, et sans oublier de très chouettes soirées.

William, ta rigueur, ton humour et ta bienveillance nous ont poussés à nous surpasser. Au-delà de la technique photographique, de cadrages chirurgicaux, des fameux 5W : WHAT, WHEN, WHERE, WHO, WHY, tu nous as permis de découvrir une part de nous-mêmes et pourquoi notre travail de photographe reflète à ce point notre personnalité.

Le dernier jour, comme le premier, furent une succession d’apprentissages, de défis, de discussions et parfois de silences,… avec pour fil rouge : sortir de sa zone de confort dans un climat très bienveillant.

Oser sortir, donner du sens à son travail

Concrètement, comment cela s’est passé ? Nous nous sommes retrouvés dans un appartement donnant sur la place de la Comédie, notre QG pour une semaine. Cette première soirée, comme les suivantes, fut l’occasion d’apprendre à se connaître, de boire des bières, de partager des repas, des discussions plus ou moins sérieuses, de rire, de se dévoiler, sans jamais se juger ni élever la voix. Des moments d’introspection, puis des discussions parfois très personnelles sur notre travail, sur nous… Je n’en dévoilerai pas davantage, à toi de le découvrir !

8h du matin, début de chaque journée, dans le salon du logement où chacun a trouvé sa place, de longues discussions sur l’intérêt du photojournalisme, des défis en solitaire dans Montpellier, avec à chaque fois l’impératif de répondre au sujet, puis des débriefings dans le calme.

William, à travers ta bienveillance, tu as su ajouter de l’intensité à cette formation. J’ai parfois douté, mais répondre à un défi est tellement satisfaisant, se dire qu’on a osé. La journée se termine vers 18-19h, et on recommence le lendemain sans trop savoir ce qui nous attend.

En introduction, je vous ai cité les autres participants au Workshop 3W de William Lambelet, mais ils méritent bien ce paragraphe. La complicité dans le travail de ce duo : Pascal et Emelyn. L’accent du sud-ouest de Nicolas, le maître de la soundbox, et l’accent du sud-est de Sylvie et ses galères de taxi Uber. L’humour d’Elsa, fan du PSG, le sérieux de Tom, le sosie parfait de Jeff Goldblum, l’insouciance et les rires d’hanan et Arthur, dont je vous ai déjà parlé plus haut !
Chacun avec son histoire, sa personnalité, son style, mais un grand respect et une écoute bienveillante.

Comme bouteille à la mer, car ils ne liront proabablement jamais ces lignes, je tiens aussi à remercier les inconnus qui m’ont accordé quelques minutes de leurs temps lors des sorties photo. Vous trouverez ci-dessous un extrait de mes reportages en solitaire.

Pour terminer, revenons au début de l’histoire. Lundi 25 mars, 5h à Nantes, le réveil sonne. 6h, la ville s’éveille sous les lumières des logements, et des phares des voitures. Je monte dans le tramway en direction de la gare de Nantes, puis dans l’intercités en direction de Lyon, et enfin dans TGV à destination de Montpellier. Les premiers messages arrivent sur le WhatsApp de la formation, c’est parti ! Impossible de faire demi-tour !

Arrivée à Montpellier, c’est le début du workshop.

Dans cet article, j’ai principalement fait part de mon ressenti, sans dévoiler le contenu du workshop, car la surprise est tellement plus belle ! Qu’attends tu pour découvrir le programme du workshop et t’inscrire ?

Merci William pour cette formation – découvrez son approche du photojournalisme de mariage !
Merci Marie-Astrid et Gwen d’AMA Conseil pour l’organisation – découvrez toutes leurs formations !
Merci aux autres participants : Arthur, Elsa, Pascal, Emelyn, Nicolas, Hanan, Sylvie et Tom !